Un événement historique fort marquant, inédit en 33 éditions !
Une évolution notable dans cet importantissime tournoi masculin régi par l´étouffante domination masculine !
Pour la première fois, le mardi 18 janvier, pour la rencontre entre le Zimbabwe et la Guinée à Yaoundé, un match en phase finale de la CAN, la jeune arbitre rwandaise Salima Rhadia Mukansanga, hyper compétente, a arbitré un grand match d'hommes, une porte verrouillée voire fermée à double tour en raison du sexisme propre aux sociétés africaines tellement imprégnées de machisme, autrement dit, pas très portées sur l'égalité des sexes.
J´espère, et j´ai hâte d´en être le témoin, que les femmes africaines cesseront, une fois pour toutes, d´être cloîtrées par la domination de cette moitié du genre humain et de se heurter contre ces écueils aux teintes machistes de manière à pouvoir faire en sorte qu´elles puissent, d´ores et déjà, déployer leurs armes en Afrique tout en apposant leur griffe et tout en faisant rayonner leur si talentueux talent.
Par conséquent, en dépit du fait qu´il reste du chemin à débroussailler et tout en gardant en tête que l´avenir ne sera pas facile, il est désormais grand temps de hisser bien haut ces femmes africaines, largement sous-représentées dans ce domaine sportif.
Qui seront les prochaines femmes africaines qui marqueront l´histoire du football africain en réussissant à distiller une lueur éblouissante qui ne sera nullement éphémère et à franchir le mur qui obstrue leur avenir de sorte à mieux l´échafauder, et qui parviendront à bouleverser cette profession dans le continent africain ? A suivre…
J´espère, et j´ai hâte d´en être le témoin, que les femmes africaines cesseront, une fois pour toutes, d´être cloîtrées par la domination de cette moitié du genre humain et de se heurter contre ces écueils aux teintes machistes de manière à pouvoir faire en sorte qu´elles puissent, d´ores et déjà, déployer leurs armes en Afrique tout en apposant leur griffe et tout en faisant rayonner leur si talentueux talent.
Par conséquent, en dépit du fait qu´il reste du chemin à débroussailler et tout en gardant en tête que l´avenir ne sera pas facile, il est désormais grand temps de hisser bien haut ces femmes africaines, largement sous-représentées dans ce domaine sportif.
Qui seront les prochaines femmes africaines qui marqueront l´histoire du football africain en réussissant à distiller une lueur éblouissante qui ne sera nullement éphémère et à franchir le mur qui obstrue leur avenir de sorte à mieux l´échafauder, et qui parviendront à bouleverser cette profession dans le continent africain ? A suivre…
A savoir:
Quoiqu´on eût envisagé que la Camerounaise Carine Atemzabong et la Marocaine Fatiha Jermoumi et la Marocaine Bouchra Karboubi devaient initialement assister l'arbitre rwandaise Salima Rhadia Mukansanga, la confédération africaine de football (CAF) a finalement préféré lui adjoindre trois arbitres masculins, sans communiquer sur la raison du changement. Cependant, il paraît que Mukansanga va diriger le corps arbitral entièrement féminin pour le match Zimbabwe – Mali le 24 janvier.
La semaine dernière, Mukansanga était déjà devenue la première femme quatrième arbitre d’un match dans le cadre de la CAN lors de la rencontre ente la Guinée et le Malawi. Et en plus, elle avait déjà officié des matchs en Coupe du monde féminine des moins de 17 ans, en Coupe du monde féminine 2019 et aux Jeux Olympiques.
La Coupe d’Afrique des nations, ayant démarré le 9 janvier 2022, se poursuit au Cameroun jusqu’au 6 février 2022.
Et le 24 janvier, on célèbre la Journée internationale du sport féminin, une journée de lutte contre la sous-médiatisation du sport féminin et de sensibilisation sur la place qu’il devrait réellement occuper.
Quoiqu´on eût envisagé que la Camerounaise Carine Atemzabong et la Marocaine Fatiha Jermoumi et la Marocaine Bouchra Karboubi devaient initialement assister l'arbitre rwandaise Salima Rhadia Mukansanga, la confédération africaine de football (CAF) a finalement préféré lui adjoindre trois arbitres masculins, sans communiquer sur la raison du changement. Cependant, il paraît que Mukansanga va diriger le corps arbitral entièrement féminin pour le match Zimbabwe – Mali le 24 janvier.
La semaine dernière, Mukansanga était déjà devenue la première femme quatrième arbitre d’un match dans le cadre de la CAN lors de la rencontre ente la Guinée et le Malawi. Et en plus, elle avait déjà officié des matchs en Coupe du monde féminine des moins de 17 ans, en Coupe du monde féminine 2019 et aux Jeux Olympiques.
La Coupe d’Afrique des nations, ayant démarré le 9 janvier 2022, se poursuit au Cameroun jusqu’au 6 février 2022.
Et le 24 janvier, on célèbre la Journée internationale du sport féminin, une journée de lutte contre la sous-médiatisation du sport féminin et de sensibilisation sur la place qu’il devrait réellement occuper.
En premier lieu, félicitations à Salima pour avoir obtenu une chose très importante comme arbitrer une équipe masculine, surtout dans un pays où la femme n'a ni le droit de parole ni le droit de vote.
RépondreSupprimerC´est une énorme avancée pour les femmes et pour le sport féminin, quoique l'on doive travailler très dur pour éliminer les obstacles que la femme a pour participer dans le sport masculin.
Je crois que, petit à petit, on y arrivera.
Clara vous propose de lire :
RépondreSupprimerIci, aucune femme n'a encore été première arbitre d'un match de première division, et jusqu'à il y a moins d'un an, en février 2021, il n'y avait pas eu une seule femme dans la ligue de football comme juge de touche et, dans le même match, une autre jugeait en tant que quatrième arbitre. . .
Cette femme, Guadalupe Porrás, est originaire d'Estrémadure. Quelle belle coïncidence !
J'ai été très déçue de la situation en Espagne avec le football et les femmes... terrible, peu importe où vous la regardez.
Encore une autre étincelle de lumière s’allumant au bout de ce tunnel profondissime qui conforme le chemin de la femme jusqu’à sa libération ultime, longuement poursuivie.
RépondreSupprimerLe fait qu’il s’agisse dans ce cas d’une arbitre (imposante dans sa tenue nullement différente à celle de ses collègues) ajoute une note épicée tenant compte que le football comme le monde sportif en général et, lui aussi, un terrain où la présence masculine s’impose et vu que pour les footballeurs il y a peu de choses plus importantes que l’avis d’un arbitre. Que pendant les minutes qui a duré le match les décisions d’une femme aient pu faire retenir le souffle à des millions de réactionnaires, moi ça me fait chaud au cœur.
Et elle, mais quel courage! Imaginez Salima cinq minutes avant de donner le premier coup de sifflet, dans ce terrain énorme, entourée d’hommes et suivi des yeux par des millions à travers les écrans, sachant que ce que cela représente, cette enjambée historique de lutte et d’affirmation, n’est pas du tout un match à perdre.
Un veritable progrès pour les femmes dans un domaine qui a appartenu aux hommes, tout au longue de l' histoire.
RépondreSupprimerMême si ce genre de nouvelle fait sourire à ce qui la lit avec une totale satisfaction pour avoir rendre una societé plus égalitaire et tolerante, on ne peut pas arrêter à penser que après elle se cache un intérêt politique pas uniquement au niveau national mais aussi au niveau international.
Sans aucun doute, ces femmes pionnières méritent d' être applaudies, vu qu' elles marquent un avant et un après à l' histoire des droits de la population féminine.
Marie Angèle et Anne Marie Cabrejas vous proposent de lire :
RépondreSupprimerMais, oui !
C´est un exploit qu´une femme ait pu arbitrer un grand match de football lors d´une compétition du niveau de la CAN qui met en jeu 24 équipes du continent africain, bien plus connu pour ses atrocités et ses déchirures que pour ses avancées sociales surtout en ce qui concerne la promotion de la femme et sa lutte pour la reconnaissance de ses valeurs comparables à celles des hommes.
Mais bon, il s´agit là d´un parcours de longue haleine, non seulement en Afrique mais partout ailleurs dans le monde, notre pays inclus. Quoi qu´il en soit, ce match s´annonce difficile, le tir au but un rêve et le jeu émaillé de cartes jaunes ou rouges car la victoire ne sera atteinte dans ce domaine que le jour où la présence des femmes dans tous les secteurs de la société ne fera plus la une des journaux, ne sera plus perçue comme un fait extraordinaire mais, bien au contraire, comme la plus naturelle des choses.
Jusqu´alors, il faut se réjouir de l´organisation de cette compétition sportive au Cameroun, l´un des plus beaux pays du continent surnommé « l´Afrique en miniature » qui a donné certains des meilleurs joueurs de l´histoire tels que Thomas N´Kono, Roger Milla, Joseph-Antoine Bell, Samuel Eto´o et les tout derniers chouchous du football camerounais, Toko Ekambi, Vincent Aboubakar ..., ces « Lions Indomptables » convertis, une fois de plus, en véritables héros et magiciens du ballon, capables de porter leur pays en demi-finale, convoitant déjà cette coupe qui viendrait couronner tant d´efforts à la grande fierté de tous ceux et celles qui aimons profondément ce coin du monde qui nous a vues naître.
Cameroun oyéééé ! Bëbëla zamba !
C’est l’heure déjà. Quelques enjambées vers le centre du champ de foot en franchissant une nouvelle frontière. La respiration haletante et le sifflet sonne comme toujours ; il n’y a pas de différences remarquables dans le son sauf que, cette fois, c’est une femme qui l’a fait bourdonner.
RépondreSupprimerÒ combien souhaitable que cette enjambée soit la première aussi vers le centre du champ du quotidien et qu’elle ne soit pas, simplement, une remontée du visage voire publicité gratuite.