Sachez que ce film regorgeant d´amour, issu du roman d´Olivier Bourdeaut, un succès littéraire de l'année 2016, auquel s´est attelé Régis Roinsard, va vous ébranler voire émouvoir tout en vous faisant tourbillonner de joie en ce temps de grisaille pandémique.
Voici ci-dessous le synopsis et la bande annonce de cette tragi-comédie, un coup de projecteur sur les troubles mentaux.
En cette fin des années 50, Camille et Georges, des amants s´aimant éperdument, dansent en tournoyant à la moindre occasion, inlassablement et frénétiquement nuit et jour, sur leur chanson préférée "Mr Bojangles", un air envoûtant, un moyen pour eux de fuir du joug de la monotonie, de l´ennui d´une vie oppressante qu´ils refusent en balayant toutes les contraintes matérielles. Chez eux, il ne règne que le plaisir, la fantaisie et les amis tel qu´une marée qui déferle, bref, l´ivresse du bonheur immense voire vertigineux sans aucune limite. Jusqu’au moment où Camille, une mère tendre quoique dépressive, se mettra à alterner des moments d´effervescence intense de gaieté absolue et de fantaisie extrême, de délires joyeux et d'autres au cours desquels elle plongera dans le désespoir infini, rongée par la déprime la plus profondissime, présentant des signes de psychose teintée de fureur et sombrant petit à petit dans la folie, contraignant alors Georges et leur fils Gary à exaucer tous ses désirs de sorte à masquer ce désarroi, la déchéance et à éviter l´inévitable quel qu´en soit le prix en faisant fi du quand dira-t-on.
Un film qui met en lumière la souffrance que génèrent les pathologies psychiques et le sentiment d'impuissance des proches face au mental défaillant d'un être cher surtout lorsque la prise en charge de ces personnes atteintes de troubles mentaux est quasi inexistante, au sein d´un encadrement fort déshumanisé, particulièrement pour les femmes dans les années 1960.
Une histoire d’amoureux hors-normes aux prises avec la folie qui n´effraie nullement, d´une lutte pour ne pas sombrer dans le gouffre de cette folie ou pour ne pas être assaillis par l´horreur qui abîmerait qui que ce soit.
Un hommage à l'amour fou, inconditionnel enrobé d´une liesse bordélique.
Et vous, seriez-vous capables de dédier votre vie à la fantaisie, de hisser au rang d'art de vivre le fait de mener une vie faite d'excès et d'insouciance?
Avez-vous toujours de quoi vous enthousiasmer?
Jusqu’où iriez-vous par amour ?
Quel va être l’impact de ce film sur les préjugés envers les ravageurs ravages de la maladie mentale?
Connaissez-vous d´autres films ou des livres sur la démence qui vous ont secoués?
Pour clore, je tiens à vous souhaiter des tonnes et des tonnes de sourires énormissimes. Et n´oubliez pas de cultiver chaque jour votre bonheur !
Oh là là, ça doit être un film très spectaculaire et en même temps assez poignant.
RépondreSupprimerAujourd'hui, hélas, les maladies psychiques sont très habituelles au sein de notre société, mais le pire c'est qu'elles sont un tabou, personne ne veut en parler.
Il n'y a pas suffisamment de spécialistes pour examiner les malades, et en plus le reste de la population considère la santé mentale comme s'il s'agissait de la folie voire de la démence, et le patient, lui-même, ne croit même pas nécessaire d'être traité. C'est regrettable.
Vis-à-vis du film, ce qui m'a plu de la bande annonce, ça a été la complicité de la famille, l'amour très profond qui en émane et comment ils profitent des meilleurs moments pour jouir de la vie.
Une vie assez dure pour la famille, bien sûr aussi pour le patient, et néanmoins ils dansent et rient toujours, indépendamment du lieu ou des personnes qui sont autour.
Le plus important c'est le bonheur d'elle.
Tout d’abord, mener une folle existence insouciante, dédiée à la fantaisie, bourrée d’excès, démesurée voire excessif laisse entrevoir une vie qui glisse sur les bords. Cependant, c’est différent de s’enthousiamer, par exemple, avec quelqu’un o quelque chose. Qui n’est pas devenue amoureux de quelqu’un et n’a pas fait quelque folie? Pourtant, dans certains moments, c’est difficile discerner entre l’homme que fait une folie et le fou qui fait le raisonnable.
RépondreSupprimerEn bref, je suis d'accord avec Eva, quoi que ce soit, le plus important c'est être heureux