Alors que la mort nous hante en raison de cette si maudite crise sanitaire et quoique la peine de mort ait été abolie, une proposition de loi visant la légalisation de l'euthanasie a refait surface, étant désormais à l'ordre du jour en France. Une France en proie à un effrayant débat houleux ayant engendré la ferme opposition de l´Eglise vis-à-vis de cette mesure euthanasique si mortifère, déployée à un moment particulièrement inopportun !
Vue en tant que solution libératrice contre les cruelles contraintes de l’acharnement thérapeutique pour les personnes souffrant d'une pathologie incurable, sans aucun espoir de guérison, des patients dans des états épouvantables qui n'en peuvent plus et dont les symptômes physiques et psychiques intolérables n'ont pu être soulagés en dépit d´une prise en soins active et optimale, conviendrait-il alors d´envisager la dépénalisation du suicide assisté au nom de la liberté ?
D´après vous, lorsque la vie ne mérite plus d´être vécue et que l´euthanasie ne plaît guère, que faudrait-il entreprendre de sorte à abréger, à faire cesser une agonie qui endure depuis des années et des années dans les entrailles et le sanctuaire de l´âme d´un être humain mourant d´une maladie fort accablante voire infernale ?
Dans cet engrenage euthanasique éminemment périlleux pouvant conduire inéluctablement à des dérives gravissimes et pouvant menacer la vie de tout un chacun, le médecin qui donnera la mort à un malade, est-il digne ?
Et qu'en serait-il des héritiers pressés si l´euthanasie était légiférée?
Mais bon sang ! En tenant compte qu´en France, un cinquième des départements n’a toujours pas de centre de soins palliatifs, ne serait-il pas notoirement mieux de faire croître et de diffuser la culture palliative dans les services dits curatifs tout en améliorant la prise en charge de la douleur physique et psychique ?
Ceci dit, tout en sachant que l’Espagne vient de dépénaliser l’euthanasie en mars, il ne reste hélas qu´à rajouter que ce vers quoi tendront les Français dès lors c´est à franchir la frontière espagnole à la recherche de la mort en tant que délivrance vu que certains ont déjà maintes fois traversé la frontière belge dans le dessein de pouvoir être euthanasiés dans les hôpitaux du plat pays.
L'euthanasie, un thème très délicat et fortement douloureux pour les uns et en revanche c'est un espoir et une libération pour les autres.
RépondreSupprimerJe suis totalement d'accord avec la dépénalisation de l'euthanasie.
Nous sommes très égoïstes, nous préférons avoir nos proches même s'ils sont très malades.
C'est assez dur de perdre un membre de la famille néanmoins c'est plus dur et douloureux de voir comment cette personne souffre.
On doit penser à eux et non à nous-mêmes.
la question de l'euthanasie est très controversée et sensible. Il est très important de bien réglementer toutes les hypothèses pour pouvoir donner la possibilité de mourir dignement à ceux qui sont vraiment dans une situation extrême, mais en même temps éviter que l'euthanasie puisse devenir un moyen facile de sortir de problèmes difficiles.
RépondreSupprimerBonsoir; je crois que ceci est un des sujets les plus épineux à traiter étant donné qu’il s’agit de la vie d’un être humain, qui est dans des conditions extrêmes de douleur...
RépondreSupprimerIl s’agit aussi d’un sujet difficile parce que la plupart des fois, ceux qui doivent décider de la vie et de la mort de cet être qui souffre, sont les personnes qui sont à ses côtés dans leur vie quotidienne, et c’est une situation très dure et à la fois très dangereuse...
C'est pourquoi ce type de législation est aussi compliquée que dangereuse...; n'osant pas choisir moi même le oui ou le non, je ne peux que prier pour que cette chance ne nous touche pas...; en tout cas, je préférirais que mon pays investissait plus dans les soins palliatifs que dans les médicaments et les ressources pour tuer...
Marie Angèle et Anne Marie Cabrejas vous proposent de lire :
RépondreSupprimerLiberté ou condamnation ?
C´est un monde de plus en plus écœurant, dégradant, abject, amoral qui voit le jour.
Croyait-on avoir inventé toutes les formes d´élimination possibles : l´arme blanche, les boulets de canon, la pendaison, la guillotine, les bombes, la chaise électrique, les fours crématoires, les guerres, les attentats de tout poil, l´avortement et les dernières en vogue : les pandémies ? Nullement ! Si tout cela n´était pas suffisant, il manquait l´EUTHANASIE !
Oh ! Celle-là c´est la meilleure ! Délicate, propre, rapide, administrée sur demande et sans elle, c´est-à-dire, à volonté ou pas du patient mais plutôt du docteur qui l´assiste, de la famille ou des proches, censés veiller sur lui.
Cependant, ne les croyez pas méchants ni dépourvus de générosité. C´est un acte qui se fera dans l´intérêt de l´affligé et ne découlera point de la convoitise ni de l´avidité du partage des biens du futur défunt (demeure et son contenu, compte bancaire, bagnole, entreprise et au passage quelques bagatelles ou breloques : bijoux, manteaux de fourrure...).
Non ! Non ! Il s´agit bel et bien de pratiquer l´euthanasie au profit du condamné.
Bien sûr, on peut au passage arranger certaines choses : bénéficier les héritiers, soulager les familles des contraintes d´un parent dépendant ou gênant, sans oublier l´allègement des caisses de la Sécurité sociale, l´augmentation des revenus de l´État via prélèvement des taxes de succession et surtout, combler de satisfaction les globalistes qui poursuivent une diminution en masse de la population mondiale.
Bon Dieu ! Tu croyais ta création parfaite ? Pas du tout ! De nouvelles idéologies nées dans des cerveaux pourris, dégénérés, vendus au Diable, semblent jour à jour T´emboîter le pas et crient déjà : « Tire-Toi, déguerpis, ta dignité nous revient ! Nous sommes les nouveaux Dieux ! Dorénavant, nous décidons ! ».
Mais, nom de Dieu ! Réagissons ! Combattons la folie, le crime, la mort !
Croyez-vous que ces fous qui poursuivent l´adoption de l´euthanasie vont s´en tenir à ceux qui ne veulent plus continuer à vivre ? Quel sera le prochain cran à gravir ? Élimination de tous les malades, de tous les handicapés physiques ou mentaux, de tous ceux qui pensent autrement, qui ont d´autres croyances, une autre couleur de peau, des parias, des pauvres, des hommes, femmes et enfants en fonction de l´âge, de la parité de genre ou du besoin à un moment donné et selon les circonstances ?
L´horreur a commencé !
Pourtant, ceux qui aujourd´hui en parlent si à la légère étant donné qu´ils décident toujours sur la vie d´autrui, seront à leur tour visés dans l´avenir car, tout Dieux qu´ils se croient, ils ne sont pas immortels et, dans 200 ans, on découvrira peut-être leur crâne pelé et leur squelette et on dira : « Tiens, c´est l´andouille qui avait adopté la plus aberrante des lois au XXI ème siècle ! ».