6 déc. 2020

Des critiques à l´égard de l’article 24 de la proposition de loi "sécurité globale" ne cessent de fuser de toute part sur la toile

Par conséquent, de sorte à faire cesser cette grogne de la population hérissée par un manque de liberté de pouvoir laisser travailler sans entraves les journalistes, il conviendrait donc, dès lors, de s'assouplir et de faire preuve de bon sens de sorte à ce que ces esprits cessent d´être si fortement agités et échauffés et de s´acharner dans tous les sens. 

Sachez que tout en essayant d´éviter de porter atteinte à la liberté de la presse et de bousculer son droit d'informer et tout en essayant de chercher à ne pas masquer les violences policières, le gouvernement français envisage de faire interdire et de pénaliser la diffusion d'images ou de vidéos malveillantes représentant les forces de l´ordre, si leur visage n´est pas flouté. Cependant, le texte de cette loi précise quand même que ces mesures de floutage ne doivent pas faire obstacle aux procédures judiciaires ou administratives qui pourraient être requises. 

Cet article 24, désormais fort litigieux de cette nouvelle proposition de loi de "sécurité globale" à laquelle s´est attelé le Parlement à la suite d´une promesse faite aux syndicats de policiers fortement décriée, prévoirait de punir "d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police". 

Jusqu`à maintenant, force est de constater que les policiers ne peuvent s'opposer à l'enregistrement de leur image lorsqu'ils effectuent une mission, et il est exclu d'interpeller pour cette raison la personne effectuant l'enregistrement, de lui retirer son matériel ou de détruire l'enregistrement ou son support. Ils ne peuvent, non plus, empêcher la diffusion de ces images. 

Dans votre pays, est-il légal, a-t-on le droit de filmer les forces de sécurité, la gardienne de la paix au service de la tranquillité des citoyens et des citoyennes ? 

Tout en sachant que le floutage ne peut se faire qu'en rediffusion des images, flouter les visages des policiers dans un casque visière baissée afin d´assurer leur sécurité, d´après vous, serait-ce attentatoire à nos libertés ? 

Cette nouvelle mesure teintée de méfiance, de controverse, réussira-t-elle à en finir avec les dérapages ou les bavures policières telles que les brutales évacuations de campements de migrants exilés ou les interpellations virant au tabassage, ou bien avec l'incivisme et les arrogances des manifestants ou des casseurs cagoulés ? 

Mais, bon sang ! Ça sera pour quand les manifestations sans heurt (sans pierres, sans cocktails-molotov, sans mortier, etc.) ni débordement, ni casseur ? 

Mais, bon sang de bon sang ! Dès qu´un ordre de dispersion est donné, la dispersion doit être exécutée de sorte à faire disperser la foule sans toutefois faire usage d'armes à feu à moins que la "meute" n´agisse d'une manière qui porte atteinte à l´ordre !

9 commentaires:

  1. Bonjour à tous !

    En Espagne, ce n'est pas illégal de filmer les forces de sécurité. Par contre, et comme en France, cela serait punissable au cas particulier où ces images portent atteinte à leur intégrité physique ou psychique.

    Par rapport à ce sujet, je tiens à remarquer qu'on devrait respecter les policiers afin d'éviter des affrontements inutiles. En effet, je considère que la plupart de conflits sont provoqués par le mauvais comportement des manifestants. Cela, par conséquent, oblige la police à recourir à la violence, ayant des conséquences graves et négatives pour eux: cela, normalement, nuit à leur image.

    Personnellement, je ne porte pas d' intérêt particulier à défendre les forces policiers. Cependant, il me semble que nous, en tant que population, devons être plus conscients de nos fautes et, attaquer les policiers est définitivement une grosse erreur.

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  2. La proposition d´une loi sécurité globale a créé une polémique en France entre la police, les journalistes et les citoyens. Et, d'après moi, tous ont raison.

    Grâce à cette loi, la police pourra maintenir son intégrité physique ou psychique. Cependant, si vous ne pouvez filmer l'intervention de la police, ils pourront agir librement et utiliser la force d'une manière abusive comme cela s'est produit avant.

    C'est pour cela que cette loi ne devrait pas être approuvée.

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  3. En Espagne je crois que n´existe pas une proposition comme celui qui propose France, mais selon j´ai lu, cette mesure a de certaines contradictions, à mon avis.
    Si bien l´article 24 propose, d´un lieu, pénaliser la diffusion d´images ou vídeos du policiers, militaires, etc. (même si son visage est flouté), d´un autre lieu permet de les filmer lorsqu´ils sont dans un mission. Alors, je trouve cette proposition trés contradictoire.

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  4. Actuellement, le gouvernement espagnol veut emmener une loi semblable à la française au Congrès.
    D'une partie, c'est convenient protéger les forces de l'ordre de la violence des manifestants mais ce n'est pas la meilleure manière, à mon avis. D'autre partie, interdire l'enregistrement d'images peut provoquer que les dérapages des policiers restent sans punition; ils seraient juges et bourreaux. Serait-il possible voir les dérapages des policiers americains quand ils ont tué personnes de couleur avec une loi comme ça aux États Unis? C'est possible, et nécessaire, proteger aux forces de paix mais aussi aux citoyens.

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  5. En Espagne, l’une des fausses nouvelles les plus répandues concernant la Loi Organique de Sécurité Citoyenne (connue sous le nom de "Loi Bâillon" (Ley Mordaza) est que cette règle interdit d’enregistrer des vidéos ou de prendre des photos de policiers pendant qu’ils travaillent. Ce n’est pas vrai.

    "3.- No constituye infracción la mera toma de imágenes o el tratamiento de los datos de los agentes si ello no representa un riesgo o peligro para ellos, sus familias, las instalaciones o las operaciones policiales. En estos últimos supuestos los agentes actuantes deberán obrar en cada caso conforme a las normativas de seguridad y autoprotección, materias clasificadas, protección de datos de carácter personal, penal o civil aplicables al efecto, según corresponda. Todo ello sin perjuicio de la posibilidad de identificar a la persona que haya tomado las imágenes, al objeto de proceder, en su caso, al ejercicio de las actuaciones oportunas para salvaguardar los derechos de los actuantes, o a su sanción administrativa o penal si se hiciese un ulterior uso irregular de los datos o imágenes en el sentido antes expuesto" (cfr. Instr.4ª de la Instrucción 13/18 de la Secretaría de Estado de Seguridad.

    Donc, dans notre pays il n´est pas interdit d´enregistrer les agents lors de leur intervention policière mais à mon avis c´est normal que cette possibilité comprise tel qu´un droit du citoyen, ne soit pas confortable pour les enregistrés...

    Pouvez-vous imaginer ce que cela impliquerait que chacun de vous soit enregistré dans l’exercice de notre profession ?; je crois que, même s´il n´est pas interdit, ce n´est pas logique de le faire et, puisque le légal est pour l’homme et non pour la loi, s’il vous plaît, rendons la vie plus facile les uns aux autres,n´importe la profession à laquelle nous nous consacrons...

    Bon soir, Carmen, mes camarades...

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  6. Pardon, je voulais dire: "la loi est pour l´homme est pas l´homme pour la loi"..merci

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  7. Marie Angèle et Anne Marie Cabrejas vous proposent de lire :

    Exactement !
    La dernière phrase de la réflexion de Carmen Caballero résume parfaitement ce qui devrait être le principe même de toute manifestation. Mais, à partir du moment où le désordre, l´incivisme, la hargne et l´envie de casse sont les seuls motifs qui animent réellement la plupart des revendications alors, l´intervention policière est nécessaire avec tous les moyens à sa portée en évitant si possible les excès, surtout lorsqu´ils découlent d´un défaut d´arrogance, de supériorité et d´abus de la part des forces de l´ordre.
    À ce moment, les preuves apportées par les enregistrements des journalistes sont importantes afin de déceler les auteurs des brutalités infligées, pouvant ainsi leur appliquer les sanctions dont ils sont passibles.
    Par contre, lors d´opérations antiterroristes, le port de la cagoule et le floutage sont de rigueur pour préserver l´anonymat des agents. Il en va de leur vie.
    Mais, de là à filmer les actions policières de façon subjective dans le seul but de manipuler l´opinion publique au profit d´un intérêt particulier à un moment déterminé pour altérer, par exemple, les élections présidentielles d´un certain pays, alors, la déontologie journalistique disparaît pour s´ériger en pouvoir au sein du pouvoir.
    Comment endiguer la question ? Difficile à dire, surtout à une époque où tout est remis en cause, où tout le monde est suspecté de vouloir imposer des mesures par la force, où les autorités de tous bords semblent vouées et vendues au meilleur payant, où la confiance de la population s´envole en fumée.
    Pour preuve, qui croit vraiment, de façon absolue, à la bonté du vaccin du coronavirus ?
    Décidément, la situation sociale s´avère chaque jour plus compliquée à gérer. Souvent exploitée à volonté, elle a parfois la fâcheuse habitude de faire volte-face.
    Le pire, c´est de se retrouver du mauvais côté de la barrière...

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  8. Cette loi est un peu contradictoire à mon avis. Il s’agit d’une action pour protéger la privacité des employeurs des forces de l’ordre, d’accord. Mais sans oublier qu’on ne parle pas d’un domaine très commun, c’est-à-dire, il a aucun sens que je sois filmé dans mon bureau (je suis comptable) par contre, ils font des barbaries des fois ! Je ne défende pas le droit à le filmer au tout moment, dépendant s’il s’agit d’une situation où ils ont en train d’abuser de son pouvoir, bien sûr qu’on doit compter sur le droit de diffusion de ces images vu qu’il me semble une information d’intérêt général, un principe suffisant qui peut supprimer le droit à la privacité

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  9. Je pense sincèrement que nous devrions essayer de respecter et de protéger autant que possible ceux qui donnent leur vie pour nous protéger.

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