Finies les paroles litigieuses prononcées par quelques âmes fortement égarées qui seront désormais muselées, des paroles odieuses telles que «Tire une balle dans la tête des gays» (chantées par Buju Banton en 1992), «Bute les pédés, mon flingue va tirer» (chantées par Sizzla en 2001), «Je crois qu’il est grand temps que les pédés périssent, coupe-leur le pénis, laisse-les morts» (chantées par Sexion d’Assaut en 2017).
Quelque écrasante que soit l´attitude positive de la majorité de la population à l´égard des LGBTIQ, ces personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, intersexuelles et queer ne sont, hélas, pas encore bien acceptées, étant dénigrées publiquement ou discriminées en raison de leur orientation sexuelle.
Quoique la visée de cette loi anti-homophobie soit celle de leur octroyer une protection spéciale de l´État, d´empêcher l´intolérance et de punir les déclarations homophobes qui seront faites dans l'espace public ou les réseaux sociaux, cette nouvelle loi, pourra-t-elle en finir avec ce flux de calomnies, de haine et de dénigrement ? Autrement dit, réussira-t-on, une fois pour toute, à rompre tout ce maudit sortilège si persistant d´abominables atteintes à l’honneur?
Sous le prétexte de la tolérance, cette loi anti-homophobie bannissant du discours démocratique certaines opinions – quoique fort haïssables – , serait-elle périlleuse au sein d´un pays quelconque baignant dans les lueurs de la démocratie?
Et en guise de conclusion, je tiens à vous faire savoir qu´il n'y a pas de mariage pour les LGBTIQ en Suisse.
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