Dans la peau d'une djihadiste, signé Anna Erelle (prénom d'emprunt) haïe par les fondamentalistes qui veulent sa peau.

Incroyable témoignage d´une journaliste qui s´est mise dans la peau d'une djihadiste. 

Précieux ouvrage coïncidant avec la triste actualité (Sorti le 8 janvier, soit le lendemain de la fusillade de Charlie Hebdo). 

Enquête choc au coeur des filières de recrutement de l'État islamique. 

Livre palpitant qui aide à comprendre le vrai visage des terroristes de l'État islamique, les fonctionnements de la propagande djihadiste, livre où l´on différencie l'islam des fanatiques. 

Pendant un mois, Anna Erelle, journaliste trentenaire d’investigation, s’est fait passer sur le Net pour une jeune Toulousaine convertie à un Islam pas franchement modéré et désirant rejoindre le Levant où l’État islamique combat les "Infidèles". Cette journaliste a l'idée de créer un faux compte Facebook afin d'infiltrer le milieu djihadiste de l'Etat islamique. Pour y parvenir, elle commence à partager des vidéos du groupe terroriste. Rapidement, Abou Bilel, (le Français le plus proche de Abou Bakr al-Baghdadi, terroriste irakien, leader de Daesh), l'un d'entre eux, la contacte et lui demande ce qu'elle pense des Moudjahidin, ceux qui font le djihad. Voyant qu'elle semble intéressée, il veut également savoir si elle serait prête à venir en Syrie, la terre sainte. La journaliste lui répond alors qu'elle vient juste de se convertir. Ensemble, ils organisent sa hijra, autrement dit "l'abandon de sa terre pour celle des musulmans s'ils sont en danger". En se communiquant sur skype par webcam, elle portera le voile intégral durant ses conversations avec le mercenaire recruteur. Son contact lui a assuré que la Belgique et la France vont se prendre une vague d'attentats énorme et qu'ils vont créer une apocalypse avant de gagner les pays d'Europe puis la terre entière pour faire un grand Etat islamique. Au bout de plusieurs mois d'enquête, elle finit par apprendre à son recruteur qu'elle ne viendra pas en Syrie. Et elle commencera à recevoir des menaces. 

Quatrième de couverture : Présentation de l´éditeur 

Convertie à l'islam, Mélanie rencontre sur Facebook le chef français d'une brigade islamiste. En quarante-huit heures, il tombe amoureux d'elle, l'appelle nuit et jour, la presse de venir faire son djihad en Syrie et dans la foulée la demande en mariage, lui faisant miroiter une vie paradisiaque... De « chat » Facebook en conversation Skype, Mélanie se prend au jeu et commence à préparer secrètement son départ. Des jeunes Européennes comme Mélanie, chaque semaine plus nombreuses à se laisser embrigader via Internet, l'auteur de ce livre en connaît des dizaines : c'est elle, Anna Erelle, qui se cache en réalité derrière le profil de « Mélanie ». Jeune reporter, elle travaille sur les réseaux de l'État islamique (EI) – dont la propagande numérique, le « djihad 2.0 », constitue l'une des armes les plus redoutables. Pendant un mois, Anna se glisse ainsi dans la peau de Mélanie, et consacre ses journées à vérifier les confidences que son « prétendant » – proche d'Abou Bakr al-Baghdadi, le calife autoproclamé de l'EI – livre le soir derrière un écran d'ordinateur à sa « future épouse ». Dans une impatience grandissante que celle-ci le rejoigne. Ce voyage est l'ultime étape, la plus dangereuse, de son reportage, et Anna l'a planifié dans les moindres détails. Elle part, comme prévu. Mais tout va déraper... 

Aujourd´hui encore menacée, l'auteur ne peut dévoiler sa véritable identité: “Mélanie a quelque part voulu aider quelques destins mais c’est Anna qui en paie les pots cassés.» 

D´un point de vue occidental, risquer sa vie paraît une folie. Et mourir pour la patrie, c´est un truc qui remonte à 14-18. Toutefois les vidéos de propagande djihadiste de plus en plus professionnelle, arme redoutable montrant des d’entraînements, pourraient-elles faire rêver un adolescent ou un adulte qui serait féru, enthousiaste de jeux vidéos? 

Faudrait-il que ce témoignage tourne dans les écoles et lycées? 

Pourquoi prend-on un avion pour se rendre dans l’un des pays les plus ensanglantés au monde ? Est-ce parce qu´il n’y a plus d’avenir pour un Bac + 5 en France? Comment un gamin ou une gamine d’une famille musulmane, ou laïque, ou catholique ou même juive se radicalise en un mois, englouti par le prosélytisme islamiste, reniant de son éducation et de sa famille ? A quoi est due cette  fascination mortifère? Le djihad serait-il à la mode? 

Ce livre terrifiant qui a piégé un djihadiste, pourrait-il faire vaciller le djihad et son plan macabre?

Cette journaliste, a-t-elle mesuré le danger en publiant ce livre? A-t-elle songé aux risques et aux conséquences? Fallait-il prendre autant de risques pour informer ? Est-elle allée trop loin ? 

Bravo pour ce travail d'investigation, pour son courage, pour faire connaître la vérité! 

A savoir: 

Le festival Ramdam «du film qui dérange», organisé à Tournai en Belgique, a été annulé en raison de menaces terroristes liées à la programmation suspectées par les autorités belges. Le film franco-mauritanien «Timbuktu» de Abderrahmane Sissako y était programmé dans cette cinquième édition. Ce film se déroule dans un petit village malien soumis à la terreur de djihadistes imposant un mode de vie strict et violent.

La censure religieuse aurait-elle gagné contre la culture et la liberté d´expression?