18 déc. 2010

Hommage à Albert Camus, 50 ans après sa disparition

Il y a 50 ans, Albert Camus entrait dans la légende


Il y a 50 ans, le 4 janvier 1960, Albert Camus disparaissait dans un accident de voiture. Prix Nobel de Littérature en 1957, Albert Camus fut tour à tour résistant, écrivain, dramaturge, journaliste et philosophe.

En hommage à Albert Camus, plusieurs manifestations culturelles se tiendront du 2 au 23 décembre 2010 dans l´Institut français de Valence (Espagne), avec le soutien du Service culturel de l’ambassade de France : projection de documentaires ou de films, expositions, tables rondes, conférences…

Pour en savoir plus filez sur :
http://vivelaculture.com/libros/homenajeaalbertcamus_432 et lisez cet article:
Il y a 50 ans, la mort d'Albert Camus

Par Anne BRIGAUDEAU. Publié le 04/01/2010 sur France 3.fr

Le 4 janvier 1960, une Facel-Vega conduite par Michel Gallimard se fracassait dans l'Yonne. A bord, Albert Camus

Né le 7 novembre 1913 en Algérie, le prix Nobel de littérature n'avait que 46 ans quand il a disparu. Mais il avait déjà derrière lui une oeuvre conséquente de romancier, philosophe et dramaturge.

Dès fin novembre, Nicolas Sarkozy mettait cet anniversaire sous les projecteurs en se prononçant pour la panthéonisation de l'auteur de "L'étranger".

A l'occasion du 50e anniversaire du décès de l'écrivain, "j'ai pensé que ce serait un choix particulièrement pertinent", avait déclaré le président de la République lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Et d'ajouter : "Dans cet esprit, j'ai déjà pris contact avec les membres de sa famille, j'ai besoin de leur accord". Pour l'instant, la fille de Camus, Catherine, ne s'est pas encore clairement prononcée.

L'écrivain repose depuis un demi-siècle dans le petit cimetière de Lourmarin, entre cyprès et lavande, sous le ciel méditerranéen qu'aimait ce natif d'Algérie, qui a vu le jour dans un milieu très pauvre : il fut orphelin de père avant l'âge d'un an et sa mère, femme de ménage, ne savait ni lire ni écrire. Un de ses instituteurs, qui l'avait repéré, lui a permis de faire des études.

Le seul intellectuel occidental à dénoncer en 1945 les bombes atomiques sur le Japon

Albert Camus publie son premier livre à 24 ans, puis s'installe à Paris, s'engage dans la Résistance et prend la direction du journal clandestin "Combat".

Wikipedia rappelle qu'il fut le seul intellectuel occidental à dénoncer les bombardements atomiques de Nagasaki et Hiroshima, dans un éditorial de Combat, le 8 août 1945.

Homme de gauche, il dénonce le régime soviétique. Lui qui avait dénoncé très tôt l'oppression et l'injustice subies par les Algériens était divisé par une guerre qui lui inspira cette formule restée célèbre : "s'il faut choisir entre ma mère et la justice, je choisis ma mère". L'Académie Nobel le consacre en 1957 pour une oeuvre qui met en lumière les problèmes qui se posent "à la conscience des hommes".

Avec l'argent du Nobel, Albert Camus achète une maison à Lourmarin dans le Vaucluse. Le 3 janvier 1960, il quitte le village à bord de la Facel Vega de 355 chevaux conduite par son ami Michel Gallimard. Direction Paris. La veille, sa femme et ses deux enfants ont pris le train du retour en gare d'Avignon.

Le 4 janvier à 13H55, le bolide s'encastre dans un platane en bordure de la nationale 5. Albert Camus est tué sur le coup. Michel Gallimard décède quelques jours plus tard. On retrouvera dans la serviette de l'écrivain les 144 feuillets du "Premier homme", le roman qu'il consacrait à sa mère et qui ne paraîtra que bien plus tard, en 1994.

Albert Camus, philosophe de l'absurde, et de l'humanisme

Classiquement opposé à l'existentialiste Jean-Paul Sartre avec qui il rompit spectaculairement en 1952, romancier, dramaturge ("Caligula"), Albert Camus a développé avec "Le mythe de Sisyphe" sa philosophie de l'absurde : l'homme ne trouve pas de cohérence dans la marche du monde et n'a d'autre issue que de se révolter.

Parmi ses romans les plus connus, "L'étranger" (1942) ,"La peste" (1947) et surtout "La chute" (1956), récit impressionnant et quasi-halluciné d'un homme racontant ses méfaits et sa vie, longue descente aux enfers ininterrompue.

Parmi ses oeuvres les plus accessibles, ses textes vibrants et sensuels sur l'Algérie, "Noces" (1939) et "L'été" (1954), publiés en Folio.


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