"L’Histoire de Souleymane", un film fort émouvant voire bouleversant du réalisateur français Boris Lojkine sur l’immigration en France, se penchant sur le parcours – Ô combien frénétique ! – d´un jeune livreur à vélo guinéen, un réfugié sans-papiers en quête d’asile et de dignité à Paris

 

Regardez la bande annonce de ce drame haletant et plongez dans la maudite cruelle noirceur des méandres d´un poignant parcours d´un demandeur d´asile qui vous immergera dans les entrailles d´un combat acharné ciblant un avenir encore incertain d´une âme tenaillée par un infernal accablant désarroi, à deux jours d´un entretien crucial auprès de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), dont le discours truffé de mensonges sera celui qui sera essentiel de sorte à décider de l’octroi ou du refus de son statut de réfugié. Autrement dit, une mise en lumière des moult écueils jonchant le parcours des demandeurs d'asile luttant pour leur survie au sein d´un environnement bondé d´hostilités, se heurtant notamment contre la complexité administrative et les délais d'attente, et espérant décrocher leur carte de séjour pour vivre en France et s’en sortir ainsi qu´allumer dans leur esprit les lueurs de l´espoir de pouvoir se cramponner à un nouveau départ éloigné de tout ce qui a violemment écorché leur vie.

Ce film, réussira-t-il à sensibiliser le public aux réalités vécues par les demandeurs d'asile, des hommes et des femmes contraints de faire face à des préjugés et à une discrimination, ce qui affecte leur intégration sociale, ainsi qu´au fait d´être confrontés aux réseaux de l’économie souterraine, tels que celui de la sous-location de comptes Uber, un racket frauduleux exercé par leurs propres compatriotes ?

Aviez-vous entendu parler du dysfonctionnement du système d’accueil des réfugiés fort défaillant éteignant les espoirs ainsi que du foisonnement de tous ces minables emplois précaires abominablement harassants auxquels ces êtres sont condamnés ? 

À savoir : 

L'acteur Abou Sangare qui incarne Souleymane, a déposé sa quatrième demande de régularisation la semaine de la sortie du film début octobre.