Vertigineuse bouleversante adaptation cinématographique signée par le réalisateur français David Oelhoffen d´après le roman de l´écrivain français Sorj Chalandon, prix Goncourt des lycéens en 2013, dont la sortie est prévue en janvier 2025 alors qu´actuellement le Liban est de nouveau en conflit avec Israël.
Synopsis
Liban, 1982. Porté par une promesse faite à un vieil ami, Georges se rend à Beyrouth, une ville ravagée par une guerre civile d´une déchirante violence inouïe voire stupéfiante, de sorte à réaliser un projet aussi utopique que risqué : monter au cœur d´une zone de guerre une représentation, celle d´“Antigone”, une figure mythique issue de la tragédie revisitée par Jean Anouilh en pleine guerre mondiale, symbolisant résistance, dignité et honneur, de manière à réussir à faire taire les fusils, une trêve théâtrale éphémère au milieu de la rancœur et de la haine. Bref, un défi fou, un truc hyper délirant. Quant aux personnages, ils seront interprétés par des acteurs et des actrices issus des différents camps politiques et religieux : Druzes, Chrétiens, Shiites, Maronites, Musulmans.
Plongé au sein d´un conflit dont il ignore tout, Georges trouvera en Marwan un guide. Cependant, la reprise des hostilités, dans le pays du cèdre fortement déchiré, remettra bientôt tout en question, confrontant Georges, épris d'Imane, à l'impitoyable réalité de la guerre.
À savoir :
Le quatrième mur, au théâtre, c´est le mur imaginaire séparant les acteurs du public, c´est-à-dire la scène, lieu d´illusion, et la salle, lieu du réel, une séparation franchissable.
Une pièce de théâtre peut-elle faire oublier pour un temps la hideuse horrible horreur de la guerre ?
D´après vous, comment la création peut-elle agir sur le monde qui ne cesse d´être morcelé voire broyé?
Croyez-vous au pouvoir de l´art face à la barbare barbarie ?
L’art triomphera-t-il sur les abominables acharnements ô combien féroces des conflits humains ?
Peut-il transformer nos regards aveuglés par d´aveugles aveuglements et semer certains espoirs ?
Croyez-vous que les utopies puissent faire avancer le monde, cette humanité s’affrontant à l’absurdité de la guerre, un truc fortement indéchiffrable ?
Bien que je me consacre à l’art, je dois dire, à mon grand regret, que je ne crois pas que l’art puisse changer la nature animale, et parfois effrayante, de l’être humain.
RépondreSupprimerC.