Au lieu de lire les 459 romans de la rentrée littéraire de cette année, devrait-on plutôt relire les grands classiques de la littérature tels que « Madame Bovary » ou « Les Misérables »?

Sachez que le fait de dépoussiérer ces ouvrages fourmillant de textes formellement très académiques issus du patrimoine littéraire hexagonal – un océan insondable –, pourrait fortement aider à bel et bien mieux décortiquer les moult enjeux sociaux et sociétaux de notre ère. Maintes sont les prises de positions politiques voire religieuses forgées et avouées par ces auteurs dès qu´ils abordent des sujets de société à travers une fresque hyper réaliste. Par exemple, une partie de ce tissu littéraire en tant que source d´informations sur le milieu social, un précieux document ayant une valeur historique dont les analyses politiques ou historiques détiennent parfois un pouvoir d´anticipation, s´acharnait à dénoncer les injustices sociales d´antan. Par conséquent, il est dès lors grand temps de (re)plonger dans les prestigieux chefs-d’œuvre délaissés de cette si grosse pléiade de grands auteurs français tels que ceux de George Sand liés au féminisme et dont les idées ont jadis grandement retenti. 

Et vous, en tenant compte que de nos jours plus personne ne lit du classique à part les profs de français, les étudiant·e·s et une poignée de lettrés un peu fous – un constat ô combien attristant ! –, seriez-vous disposé·e·s à vous lancer à corps perdu dans un ouvrage écrit depuis belles lurettes d´une richesse In-Fi-Nie, sans avoir au préalable une connaissance vraiment pointue de l’époque et des circonstances d’écriture ? 

Pour clore, je tiens à vous convier à fouiner parmi les innombrables étagères des bibliothèques sur lesquelles jonchent les pages jaunies de ces joyaux littéraires, sentant le renfermé, des pages ÉTERNELLES, tellement fascinantes qu´elles vous donneront le tournis d´autant plus que, quel que soit le but que ces œuvres avaient poursuivi, elles vont continuer certainement à contribuer à l’amélioration de la société en développant l’esprit critique fortement foisonnant. 

Bon voyage littéraire !

Alain Delon, un génie du cinéma ayant rejoint le sillon des feux de l´éternité

 

S´étant envolé à l´âge de 88 ans, cet emblématique acteur dont la beauté envoûtante irradiait de tous côtés et dont le talent ne cessait nullement de résonner dans nos esprits, demeurera à jamais gravé dans nos mémoires tout en continuant à rayonner dans les arcanes du 7ème art. 

Adieu Monsieur Alain Delon. 
Repose en paix aux côtés des autres figures de proue du patrimoine cinématographique aussi flamboyantes que toi.

"Le Roman de Jim" des frères cinéastes français Larrieu, un poignant éloge sur la paternité contrariée voire cachée

 

Adapté d´un roman signé Pierric Bailly, ce mélodrame tissant au cœur des montagnes du Jura une relation père-fils sans le sang sur plus de 25 ans, une histoire déchirante fort émouvante de paternité, de lien s´étant noué entre des êtres en dehors de la consanguinité et des retrouvailles d’un beau-père et de son beau-fils après un cruel effroyable éloignement, vient d´atterrir dans l’arène cinématographique. 

Imaginez un père modèle de substitution d´un enfant qu’il a élevé avec un immensissime tendre amour, ayant découvert la paternité à son insu et ayant été contraint de s’éclipser au moment où le père biologique débarque un beau jour à leurs côtés et reprendra sa place dans la famille. 

En fait, pourraient-ils partager la paternité ? 

Regardez la bande annonce où l´on peut voir un homme qui étant tombé amoureux d´une femme enceinte de six mois, élèvera cet enfant avec un amour infini qui émeut aux larmes, s'étant investi dans cette vie de famille, dans l´éducation et les soins de l ´enfant, son bel-enfant, jusqu´au moment où le père biologique fera irruption.

En dépit du fait qu’être père ou mère soit un bonheur immense, hélas, parfois c´est aussi une terrible source irrémédiable de tourments, se brisant en mille morceaux, surtout dans les cas où il existe une absence de statut légal pour les beaux-parents, qui viserait à simplifier le quotidien de ces enfants vivant au sein d'une famille recomposée, et dont la création continue malheureusement de nos jours à se heurter contre d´innombrables écueils. 

À savoir : 

Ce récit familial, c´est aussi une invitation à découvrir les trésors ancrés dans les montagnes du Jura. 

Un thriller alpin autour d’un triangle amoureux à ne pas manquer !!

"La Femme cachée", du réalisateur montréalais Bachir Bensaddek, dépeint un bouleversant itinéraire teinté de mystères et empreint de violence et de terreur, et une guérison des profondes cicatrices d´une survivante ayant été prise en otage par une effarante vérité peuplée de moult écueils sociaux et familiaux

 

Synopsis 

Halima, une Française d'origine algérienne, est enceinte de sa deuxième progéniture. Dès que cette jeune femme apprend qu'elle aura, cette fois, un garçon, des souvenirs traumatiques refont surface, ravivant ses démons d´enfance en dépit du fait qu’elle mène une vie où règne le bonheur aux côtés de Sylvain, son conjoint québécois, et leur fillette. Elle doit alors avouer à son mari qu'elle lui avait menti sur sa famille pendant toutes ces années. Et contrairement à ce qu’elle avait toujours affirmé, elle lui dévoile qu´elle n'est nullement orpheline : son père, sa mère, ses sœurs et ses frères sont bien vivants. Halima annonce du même coup à Sylvain qu'elle a besoin de retourner en France. 

Puisant d´un douloureux récit réel d’une Montréalaise d’origine algérienne née en France, au fil de ce film, se déploie à travers un labyrinthe la reconstruction psychologique, sociale et familiale d’une jeune femme profondément martyrisée voire brisée s´étant forgé une identité tout en ayant été contrainte de cacher voire de fuir son passé traumatique, qui décide d´affronter les démons familiaux cauchemardesques de son lourd passé l´ayant hantée et de déterrer de vieux terribles secrets bien enfouis. 

L´un de ces effroyables secrets sur sa famille remonte jusqu’à la guerre d’Algérie lors de laquelle son père avait servi dans l’armée française et qui, après le conflit, avait été vilainement perçu en tant que traître et collaborateur ; en d´autres termes, un lécheur de cul du colonisateur, un harki ayant meurtri sa famille en la recouvrant d´une honteuse honte. 

Regardez la bande annonce de ce film brossant le destin d´une femme exceptionnelle, un portrait fort empathique, et laissez-vous happer par un film faisant résonner le drame irréparable et si cruel subi par les harkis ayant laissé leur peau tout en faisant preuve d´une loyauté remarquablissime, et abordant des concepts arabo-musulmans traditionnels fortement décriés ainsi que le sujet de l’inceste et du viol ayant marqué l´âme d´une jeune femme immigrante au fer rouge. Autrement dit, un récit hors norme !

"Le fil", un nouveau film de procès basé sur la quête de vérité, de justice, résonnant tristement avec l’actualité, du moment que plein de femmes continuent à être assassinées par leur conjoint ou leur ex

 

Un film dont le genre a fait particulièrement parler ces derniers mois à la suite des si nombreux succès décrochés par "Anatomie d’une chute". 

D´après vous, vouloir concurrencer cette œuvre tant primée, serait-il osé ? 

Par ailleurs, sachez que vous convertir en de véritables jurés tout en forgeant votre propre opinion au fur et à mesure du procès en tentant d´estomper le moindre trouble ayant été semé ; ne pas vous laisser assaillir voire tenailler par le doute, et faire jaillir la vérité en tant que jurés-téléspectateurs de cours d’assises, c´est ce à quoi tend ce film bondé de rebondissements et de joutes verbales qui vous tiendront en haleine jusqu´à la fin !! 

Regardez sa bande annonce.

Un drame judiciaire retraçant l´histoire d'un avocat pénaliste commis d'office envahi par un besoin irrépressible de défendre un père de famille accusé du meurtre de sa femme à une époque où les féminicides prolifèrent et au moment où il avait perdu le sens de sa vocation et avait décidé d’arrêter de plaider, depuis qu’il avait fait innocenter un meurtrier récidiviste. 

Une affaire d’homicide conjugal fort captivante éprise de suspense où le talentueux Daniel Auteuil décortique en tant que réalisateur un procès tiré d´une histoire vraie dépeinte par l’avocat pénaliste Jean-Yves Moyart, alias maître Mô, mort en 2021, dans son ouvrage "Au guet-apens. Chroniques de la justice pénale ordinaire" (éd. La Table ronde, 2011, réédité depuis chez Les Arènes sous le titre "Le Livre de maître Mô"); et où Daniel Auteuil en tant qu´avocat, quoi qu’on puisse lui dire, convaincu de l´innocence de cet homme, ayant revêtu sa robe noire à bavette blanche et s’étant investi corps et âme dans la défense, est prêt à tout de sorte à faire sortir de détention ce père de famille qui risque trente ans de prison. 

Bref, un bel hommage à tous ceux et à toutes celles qui endossent nos défenses pénales !