Honorer une fois pour toutes la mémoire de l´enseignant d'histoire-géographie Samuel Paty de manière à éviter que son effroyable exécution parte dans les oubliettes !

Saviez-vous que dans un amphithéâtre de la Sorbonne, une salle porte désormais le nom de Samuel Paty et que depuis un an, dans l’entrée du ministère de l'Éducation, une plaque rend pour toujours hommage à ce professeur d'histoire-géographie de 47 ans, ayant été sauvagement poignardé et décapité le 16 octobre 2020, devant le collège où il exerçait, pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves lors d’un cours sur la liberté d’expression? 
Le fait d´avoir exhibé ces caricatures publiées cinq ans plus tôt par "Charlie hebdo", c´est ce à quoi a fait référence pour justifier ce si immonde barbare acte un jeune homme radicalisé, affreusement aveuglé par de sales idées extrémistes, moyenâgeuses, obscurantistes issues d´une gangrène islamiste galopante et mortifère dans nos sociétés occidentales. Sachez aussi, jeunes femmes et jeunes hommes (Je m´adresse à eux et à elles vu que la plupart d´entre eux/elles ont estompé voire effacé de leur mémoire désaxée ce si gravissime assassinat perpétré par un vil lâche, et ça, c´est regrettablement fort déplorable !), qu´à Paris, en face de la Sorbonne, un square porte son nom et que cette année un prix à son nom, créé à l’initiative de l’Association des professeurs d’histoire et de géographie, va être rendu à des collégiens et des collégiennes à la Sorbonne. 

Sans doute aurait-on pu faire un peu plus, bien qu´il s´agisse déjà d´un grandissime pas en avant. Cependant, pour quelle maudite raison l´établissement scolaire à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où Samuel Paty enseignait, ne porte pas son nom (Bon sang ! Ça ne vous est pas venu à l´esprit !) alors que l’idée de nommer un établissement à son nom dans chaque département avait retenti à l´Assemblée nationale en 2020? Pourtant, il y a deux ans, à Conflans-Sainte-Honorine, la possibilité de renommer le collège du Bois d’Aulne « Samuel Paty » avait fait débat. Mais depuis, hélas, rien ne s'est passé. 

Certes, en 2021 une école maternelle a déjà été rebaptisée du nom de Samuel Paty, à Cap-d’Ail en Alpes-Maritimes tout comme dans bien d´autres établissements scolaires situés dans d´autres contrées en France, mais il est possible de déterminer qu´il serait vrai que le fait de baptiser le collège du Bois d’Aulne en son nom pourrait raviver les braises de l´accablante douleur et attiser l´effarant traumatisme tout en étendant la funeste gloire de cette âme et tout en faisant résonner à jamais pour la France son nom. 

Ceci dit, je tiens aussi à ce que vous sachiez que cette année les commémorations se sont déroulées alors qu´il existe d’ores et déjà un redoutablissime regain sur les atteintes à la laïcité, étant bafouée, bousculée voire piétinée dans pas mal de milieux scolaires hexagonaux. Car, tandis que l´on constate que les Iraniennes, en dépit de la flambée des meurtrières menaces et des meurtres, se battent pour leur liberté et délaissent le voile, symbole du pouvoir des mollahs, on a observé que la vague des incidents liés au port de tenues religieuses ostentatoires marquant fortement une appartenance religieuse telles que les abayas et qamis (des vêtements longs traditionnels, arborés respectivement par des femmes et par des hommes, à proscrire de sorte à pouvoir remédier mieux aux manquements dans le domaine des valeurs de la laïcité de l´État français) ne cesse de croître ainsi que celle étant liée au port très très ostensible d´accessoires religieux. 

Et ben alors ! Quand sera-t-il reconnu que, aussi insurmontable que cela puisse être pour certains et certaines, les professeur(e)s ont cessé de craindre de subir ce type de crime ô combien exécrable émanant d´un fanatisme naissant dans certains esprits immatures à abattre? Sachez que nombreux et nombreuses sont encore ceux et celles qui continuent à aller faire cours la peur au ventre tout en étant hantés par la honte de ressentir cette honteuse honte d´avoir peur, un désarroi qui les pousse à demander des arrêts de travail au lieu de réussir à trouver la capacité de jongler perpétuellement entre de multitudes d´espoirs pouvant leur fournir un sentiment nouveau de détermination et de force.