26 avr. 2020

Le Kenya, au cœur du marché des stupéfiants

Saviez-vous qu´avant de partir vers l’Europe l´héroïne venue d’Asie et la cocaïne venue d’Amérique latine transitent désormais quasi impunément par les longuissimes côtes kenyanes à peine surveillées, par des chemins qui sont, hélas, moins poreux qu´ailleurs ? Un exécrable trafic qui, en plus, entretient corruption et terrorisme. 
Sachez que les stupéfiants ont commencé à déferler sur la région de Mombasa, deuxième ville du Kenya et premier port africain sur l’océan Indien, au début des années 2010, harponnant une vulnérable population pauvrissime dont la vie est ravagée par cet essor du trafic de drogues illicites, risquant de gangréner lapidairement l’économie du pays et d´y faire accroître les fortissimes terrifiantes violences grandissantes qu’un tel trafic engendre. 
Cependant, quoique le Kenya où se sont greffés d´impitoyables réseaux de narcotrafiquants, soit actuellement un point de transit pour les drogues telles que l’héroïne, la cocaïne, l´opium et bien d’autres drogues importées, sachez que l’Afrique détient une vaste histoire avec la drogue et que l´afflux de cette vague blanche narcotique, un pesant fardeau, un effroyable fléau, s´est férocement abattu sur les populations africaines – Ô combien affaiblies ! –, n´épargnant aucun de ces pays teintés de misère nauséabonde. 
Enfin, je tiens à souligner que si en 2050, l’Afrique décrochait la deuxième position sur le podium en tant que gros consommateur de drogues au monde, une situation très très alarmante, et que si ses jeunes hautement frustrés, confrontés au chômage, un broyeur implacable, étaient ceux qui seraient les plus courtisés, voire engloutis par cette drogue dont le marché fort florissant a bel et bien explosé en dépit des inlassables efforts déployés par les autorités traquant moult les folles sommes d’argent sale issu de ce trafic, le Kenya pourrait devenir un paradis, – Mais pas n´importe lequel ! – l´Eldorado des blanchisseurs d’argent et des narcotrafiquants. 
A suivre…

19 avr. 2020

"La fille au bracelet", un thriller judiciaire passionnant vachement rigoureux

Une fiction captivante sondant le mystère insondable d’une adolescente par qui vous serez happés ! 
Une affaire criminelle poignante éprise de suspense. 
Un drame fort haletant où Stéphane Demoustier dépeint le système judiciaire français en décortiquant un procès tiré d’un fait divers new-yorkais ayant inspiré un autre film, argentin, "Acusada". 

SYNOPSIS 
Lise, 18 ans, vit dans un quartier résidentiel, issue d´un milieu sans histoire et elle vient d'avoir son bac. Cependant, depuis deux ans, elle est soumise au port d’un bracelet électronique attaché à l’une de ses chevilles vu qu´elle a été accusée d'un acte atroce : d'avoir sauvagement assassiné, violemment poignardé à mort sa meilleure amie de sept coups de couteau. Lise BATAILLE devra alors mener elle seule sa propre BATAILLE et BATAILLER de sorte à trouver les bons mots pour se sauver. 

Des vies meurtries, totalement anéanties, un noyau familial basculant dans la plus effroyable tragédie, des parents désemparés, déboussolés, voire brisés, une jeunesse désabusée et fortement dévergondée sur le banc des accusés, l’évolution des mœurs quant à la sexualisation des plus jeunes de notre société, le fossé intergénérationnel et l’incommunicabilité entre générations à l’heure du porno, des vidéos hyper compromettantes sillonnant sur le net, l’image de la femme contemporaine et celle d´une toute jeune fille, au visage d´ange, inculpée du macabre meurtre de sa meilleure amie, totalement tétanisée, au fur et à mesure que se déploieront des témoignages palpitants, des interrogatoires glaçants, des accusations lapidaires, des plaidoiries interminables. 

Je vous recommande chaleureusement de vous retrouver confinés dans ce tribunal et de retenir votre souffle jusqu'au verdict. Convertissez-vous en de véritables jurés et forgez votre propre opinion au fur et à mesure du procès en tentant d´estomper tout le trouble ayant été semé ; et ne vous laissez surtout pas assaillir voire tenailler par le doute, au contraire, faites jaillir la vérité en tant que jurés-téléspectateurs de cours d’assises. 

Maintenant c´est à vous !
Faites le procès de notre jeunesse, de nos enfants en répondant aux épineuses questions énoncées ci-dessous ! 
Et vous, avez-vous une confiance aveugle en vos enfants ? 
Si vous étiez dans la peau de ces progéniteurs, resteriez-vous, quoi qu’il arrive, aux côtés de votre progéniture ? 
Parlez de l’amoralité de cette jeunesse sans repères.

12 avr. 2020

Des Montmartrois et des Montmartroises confinés... en 1942

À l'heure du confinement – de cette effroyable maudite quarantaine –, les Montmartrois et les Montmartroises, à deux pas du Sacré-Cœur, en empruntant la rue Berthe et la rue Androuet vidées du déferlement incessant de ses envahissantes voitures, de l´inlassable fourmillement de ses si nombreux habitants et de ses si innombrables touristes, se retrouvent désormais replongés dans d'autres heures, – Ô combien fort perturbantes, fort sombrissimes de la capitale ! –, après l'abandon d'un tournage.
Des affiches antibolchéviques glaçantes, des avis de couvre-feu en allemand terrifiants, des publicités collaborationnistes entièrement dévouées au régime nazi, des devantures de commerces à l'ancienne, vieil ancestral héritage du Vieux-Paris, bref un décor d´antan fortement saisissant rappelant ces autres heures funestes, si déplorables, au cœur de ces deux rues de Montmartre se retrouvant confrontées dans le Paris de 1942 où l´esprit du mal s´était jadis vilainement glissé, une ténébreuse immersion dans le Paris sous la redoutable Occupation allemande. 
Cependant une enseigne sur la porte de la pharmacie de la rue Berthe nous ramène à notre épouvantable réalité : « Chers clients, faute d’approvisionnement, pour certains articles, nos réserves sont épuisées », nous rappelant la pénurie de masques si criante de nos jours. 
Ce décor morne, grisâtre, un peu pesant, faisant sombrer dans une brutale oppression oppressante les quelques passants de ces deux rues quasi-désertes, les figeant dans une autre guerre, celle de la Seconde Guerre mondiale, c´est celui du sixième long métrage de Fred Cavayé pour l'adaptation au cinéma de la pièce de théâtre «Adieu Monsieur Haffmann», signée par la plume de Jean-Philippe Daguerre et couronnée par quatre Molières en 2018, retraçant l'incroyable histoire d'un bijoutier juif qui est contraint de se cacher à l´intérieur d´une cave pour échapper aux soldats nazis et qui demandera à son employé de reprendre le commerce en attendant la fin de l'Occupation. 

Et vous, si vous deviez arpenter une de ces deux rues obscurcies où s´est abattu un silence inhabituel, envahies par cette menace nazie, vous sentiriez-vous mal à l´aise aux vues du contexte actuel où tout le monde se retrouve retranché chez lui? 
En temps de restrictions de voyage mises en place par les gouvernements, voyager dans le temps à Montmartre jusqu’aux années 40, voir Paris comme sous l’Occupation, ça vaudrait largement le coup ? Ou vous laisseriez-vous volontiers transporter dans une meilleure époque ?

5 avr. 2020

Un nouveau portrait de femme, celui d´une héroïne senior hyper attachante, dressé par la franco-anglaise Tatiana de Rosnay dans "Les Fleurs de l'ombre"

Laissez-vous happer par "Les Fleurs de l'ombre", un livre captivant ! 
Vous en sortirez envoûtés ! 

Pour cette période de confinement, étant contraints d´être cloîtrés chez vous, je vous propose d´égrener un roman dystopique d´une romancière ayant tissé une incroyable intrigue au suspense effrayant visant à sonder les menaces piégeant notre si chère intimité. 
Plus aucune excuse pour ne pas rester confinés chez vous ! 

Ce récit de fiction décortique, au fil des pages, l’histoire de Clarissa Katseff, une femme écrivain talentueuse, dont la vie s'est écroulée. Un scénario se déroulant en 2034 et nous entraînant en plein cœur d´un Paris futuriste où des quartiers ont été sauvagement ravagés par une dantesque violente vague d´attentats. Une plongée dans les profondeurs d´un monde utopique, dans toute sa sombrissime noirceur, où les insectes, la flore se sont volatilisés. Un univers attrapé dans les mailles d´une société totalement déshumanisée régie par des robots au point de bouleverser qui que ce soit. 
L’héroïne de Tatiana de Rosnay, meurtrie, mais voulant quand même se reconstruire et surmonter une terrible trahison, en quête de tranquillité, se confinera alors dans une résidence pour artistes, CASA, très convoitée, entièrement sécurisée, dans un bel appartement complètement automatisé où tout se commande de la voix et où elle bénéficiera d’un assistant virtuel mais aussi machiavélique; bref, un hébergement géré par une intelligence artificielle (IA), abolissant les frontières entre l´Homme et la Machine; et tout cela pour un moindre coût vu que le loyer est dérisoirissime. 
Cependant, dès son arrivée et au fur et à mesure que le temps s´écoule, dans son flamboyant nouvel appartement, Clarissa sera fortement hantée, voire tenaillée par un troublant malaise grandissant fort angoissant, se heurtant à tout moment à un sentiment de désarroi, éprouvant un accablement contribuant à lui faire croire qu´elle est en permanence épiée, ce qui la fera sombrer, bien évidemment, dans la paranoïa. 

Et vous, aimeriez-vous être constamment assistés par une IA tel que le sera Clarissa ? 
Seriez-vous disposés à bouleverser vos esprits ou vos âmes en vous submergeant dans un monde de cyber surveillance, émerveillant pour leurs prouesses techniques grandissimes, autrement dit, au sein d´une bouffée délirante d´intelligence enfouie dans les entrailles de toutes sortes de machines agglutinant une intelligence infiniment colossale ? 

A savoir : 
Il s´agit d´un livre que Tatiana de Rosnay a écrit parallèlement en deux langues, le français et l'anglais; elle va de l´une à l´autre en permanence. 

Pour finir, craignant l’érosion de la lecture, un autre mortifère écueil de taille qui, hélas, guette la littérature de nos jours, cela m´amène à vous convier à vous atteler à la lecture d´un extrait très alléchant de cet ouvrage qui devrait rejoindre votre bibliothèque : 

"Clarissa ôta ses lunettes, se frotta les paupières. Non, elle n'avait pas coutume de rencontrer ses lecteurs, sauf lors de dédicaces et de salons du livre. Elle l'avait fait, il y a dix ou quinze ans. Plus maintenant. Mia White. C´était intéressant, revigorant de recevoir un courriel de la part d'une jeune fille de dix-neuf ans. Cela signifiait-il qu´une petite minorité lisait  encore  des  livres ?  Et  ses  livres,  de  surcroît ?  N´est-ce pas tout simplement miraculeux ? 
La plupart des gens ne lisaient plus. Elle l´avait remarqué depuis un moment déjà. Ils étaient rivés à leur téléphone, à leur tablette. Les librairies fermaient les unes après les autres. "Géomètre de l'intime", son plus grand succès, avait été tellement piraté depuis sa publication qu'il ne lui rapportait presque plus de droits d'auteur. D´un clic on pouvait le télécharger, dans n'importe quelle langue. Au début, Clarissa avait tenté d'alerter son éditeur, mais elle s'était rendu compte que les éditeurs étaient démunis contre le piratage. Ils avaient d'autres angoisses. Ils faisaient face à un problème plus inquiétant qu'elle voyait se propager comme une tumeur sournoise : la désaffection à l´égard de la lecture. Non, les livres ne faisaient plus rêver. On les achetait de moins en moins.  La  place  phénoménale  qu´avait grignotée les réseaux sociaux dans la vie quotidienne de tout un chacun était certainement une des causes de cet abandon."

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Prof de français, École Officielle de Langues d´Almendralejo

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