Plusieurs milliers d´opposants à l´avortement se sont manifestés à Paris à la veille de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi pour l'égalité hommes femmes. Certains d´entre eux étaient vêtus de rouge et or, couleurs du drapeau de l´Espagne. Ils criaient « Viva Espagna » et ils brandissaient des pancartes où l´on pouvait lire : "Faudra-t-il aller en Espagne pour le garder ? "
Entre 200 et 300 personnes se sont rassemblées également à Paris pour défendre l'avortement, en solidarité avec les femmes espagnoles et en réaction à la manifestation anti-IVG organisée quelques kilomètres plus loin.
Que pensez-vous de l´initiative espagnole visant quasiment à supprimer l´avortement ?
Pour quelle raison avec tant de moyens de contraception il y a un si grand nombre d´IGV ?
L´IGV est-il devenu un moyen de contraception ?
Saviez-vous que la Présidente du Front National, Marine Le Pen, est contre le remboursement de l´IGV?
Peut-on qualifier l´avortement de génocide médical ?
Qui serait capable de s´engager à adopter les enfants non désirés par leur génitrice et leur géniteur ?
200 000 enfants/fœtus/embryons sont avortés en France. Est-ce que ces femmes étaient toutes désespérées?
Ont-elles avorté pour un oui ou pour un non ?
Pour mieux comprendre :
L'Espagne vient d'adopter fin décembre un projet de loi limitant largement le droit à l'IVG (interruption volontaire de grossesse) aux cas de viols et de mise en danger physique ou psychique de la femme.
En France, la législation sur l’avortement pourrait aussi évoluer cette semaine avec la nouvelle loi sur l'égalité examinée à l'Assemblée nationale visant à supprimer l'idée de la nécessaire « situation de détresse » de la femme pour avoir recours à l'IVG. Ce changement du texte risque de générer "une banalisation de l'avortement". Actuellement, la loi de 1975 prévoit que l'avortement est un droit accessible à toute femme "en condition de détresse". Cette condition pourrait bientôt être abandonnée par les députés. En ôtant cette référence le gouvernement veut consacrer l'avortement comme un droit.
La loi Veil de 1975 a permis d´arrêter la boucherie des tricoteuses, cet avortement clandestin qui tuait ou mutilait les femmes. Grâce à cette loi, en France, une femme pouvait recourir à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dès lors que "son état la plaçait dans une situation de détresse".
Aujourd'hui, quelque 35% des femmes en France recourent à l'IVG au moins une fois dans leur vie.
Et pour finir, je vous propose d´écouter Anne Sylvestre interpréter "Non tu n´as pas de nom". Dans cette chanson cette chanteuse engagée aborde en 1973 le thème de l´avortement.
Que pensez-vous de l´initiative espagnole visant quasiment à supprimer l´avortement ?
Pour quelle raison avec tant de moyens de contraception il y a un si grand nombre d´IGV ?
L´IGV est-il devenu un moyen de contraception ?
Saviez-vous que la Présidente du Front National, Marine Le Pen, est contre le remboursement de l´IGV?
Peut-on qualifier l´avortement de génocide médical ?
Qui serait capable de s´engager à adopter les enfants non désirés par leur génitrice et leur géniteur ?
200 000 enfants/fœtus/embryons sont avortés en France. Est-ce que ces femmes étaient toutes désespérées?
Ont-elles avorté pour un oui ou pour un non ?
Pour mieux comprendre :
L'Espagne vient d'adopter fin décembre un projet de loi limitant largement le droit à l'IVG (interruption volontaire de grossesse) aux cas de viols et de mise en danger physique ou psychique de la femme.
En France, la législation sur l’avortement pourrait aussi évoluer cette semaine avec la nouvelle loi sur l'égalité examinée à l'Assemblée nationale visant à supprimer l'idée de la nécessaire « situation de détresse » de la femme pour avoir recours à l'IVG. Ce changement du texte risque de générer "une banalisation de l'avortement". Actuellement, la loi de 1975 prévoit que l'avortement est un droit accessible à toute femme "en condition de détresse". Cette condition pourrait bientôt être abandonnée par les députés. En ôtant cette référence le gouvernement veut consacrer l'avortement comme un droit.
La loi Veil de 1975 a permis d´arrêter la boucherie des tricoteuses, cet avortement clandestin qui tuait ou mutilait les femmes. Grâce à cette loi, en France, une femme pouvait recourir à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dès lors que "son état la plaçait dans une situation de détresse".
Aujourd'hui, quelque 35% des femmes en France recourent à l'IVG au moins une fois dans leur vie.
Et pour finir, je vous propose d´écouter Anne Sylvestre interpréter "Non tu n´as pas de nom". Dans cette chanson cette chanteuse engagée aborde en 1973 le thème de l´avortement.
Je crois que la femme au droite à décider et que l´avortement n’est pas une génocide médical. Et par contre, je me demande comment nous pouvons qualifier la mort de plus de 70.000 jeunes durant 2013 à cause de sa maternité.
RépondreSupprimerLe vrai problème, à mon point de vue, sont les 7,3 millions de jeunes de moins de 18 ans que chaque année accouchent un enfant, selon l’ONU. De celles plus de 2 millions ont moins de 15 ans. Marisol
Si il y a une loi de régulation de l'avortement, la femme peut choisir avec toute la liberté, et il s'évite le "génocide" de l'avortement clandestin. Je ne crois pas qu'aucune femme qui ait avorté, elle ne l'ait pas fait avec tristesse et douleur.
RépondreSupprimerJe ne suis pas partisane d'imposer un critère général, basé sur des idées politiques ou religieuses, surtout j'aime la liberté de pouvoir choissir.
Nous sommes d'accord, Anonyme. Marisol
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