Au Japon, pays au sein duquel le concept de la garde partagée demeure, hélas, encore embryonnaire voire balbutiant, Romain Duris, dans la peau d´un père français accablé – Que dis-je ! – grièvement meurtri par la détresse, condamné à une éternelle perpétuelle recherche de sa progéniture s´étant étendue sur neuf interminables années, ayant été privé de toute possibilité d’obtenir la garde de son enfant suite à une séparation et forcé d´arpenter sans fin à bord de son taxi les fourmillantes rues de Tokyo chaque jour, alimenté par l´espoir de retrouver son enfant, réussira à nous immerger au cœur d´une atmosphère emplie de solitude et d’espoir de plus en plus vacillant, jusqu´au moment où le destin réunira de manière inattendue ce père brisé qui s´apprêtait à rentrer en France, et cette fille qui, ayant grandi loin de lui, a effacé de sa mémoire les traits d’un père contraint à l’absence.
Regardez la bande annonce.
Avez-vous hâte de voir ce film mettant en lumière les déchirements émotionnels engendrés par les séparations et les retrouvailles, tout en offrant une réflexion d´une profondissime profondeur sur la parentalité, l'amour inconditionnel et les sacrifices imposés aux personnes contraintes de se plier aux décisions aberrantes de la justice conservatrice japonaise dans un contexte où de nombreux divorces entraînent une rupture presque totale des liens avec l’un des deux parents, surtout dès que ce dernier est étranger ?
À savoir :
En mai 2024, le Parlement japonais a adopté une révision du code civil ouvrant la voie à la possibilité d’une autorité parentale conjointe en cas de divorce, réforme majeure qui entrera en vigueur en 2026.
J'aime le cinéma français en général et les propositions de films que vous faites sur le blog ne sont jamais fausses. La vérité est que j'ai hâte de voir le film !
RépondreSupprimerJ'ignoráis que la tutelle partagée après un divorce était quasi inexistante au Japon. Heureusement, il semble qu’à partir de 2026 les choses vont changer. Il était temps, vraiment !!
Clara
Absolument, j'attends ce long-métrage avec d’une fortissime impatience ! Il semble aborder des thèmes complexes et émotionnellement puissants, mettant en avant les défis et les dilemmes auxquels sont confrontés de nombreux parents au sein d’un système judiciaire rigidissime et tellement archaïque.
RépondreSupprimerJ'apprécie particulièrement l'idée que le film puisse offrir une réflexion nuancée et profonde sur la parentalité et l'amour inconditionnel, étant donné q’ il est rare de voir ces sujets abordés avec une telle sensibilité. En somme, ce film semble promettre une exploration poignante, voire déchirante d'une problématique sociale si complexissime.
Il me semble un film intéressant.
RépondreSupprimerJ'ignorais cet aspect de la justice japonaise. On apprend des nouvelles choses chaque jour!
Au moins, le Parlement japonais a eu l'intention d'améliorer cette problématique de sorte à rendre la séparation des parents plus supportable.
Isabel.
Encore une proposition hyper intéressante dans ce blog regorgeant de nouveautés culturelles. Dans ce cas, un père aimant se heurte contre un système de garde assez méconu en Occident et terriblement injuste envers les parents dépourvus de ce droit après un divorce .
RépondreSupprimerCe système injuste aussi envers les enfants, privés du contact avec ce progéniteur, comment est-il possible? Où se trouve la logique de cette décision? Les enfants devraient avoir le droit d’accès aux deux progeniteurs de moment ou le divorce ne regarde que la vie du couple et non pas le noyau sentimentale et affectif dont l’enfant doit se nourrir! Mari-femme ne veut pas dire papa-maman, ce sont deux dimmensions tout à fait différentes: l’on peut cesser de faire partie du premier binôme, mais progeniteur, on l’est à vie.
Décidément, ce film est une fenêtre ouverte à d'autres cultures et d'autres réalités, tout comme ce blog!