À Paris, la pollution crée un véritable brouillard qui dissimule presque la tour Eiffel.
Le seuil d'alerte maximal aux particules a été dépassé pour la cinquième journée consécutive dans plusieurs régions, principalement du nord de la France, mais la situation s'améliorait grâce à un vent plus favorable.
Afin d'inciter les automobilistes à laisser leur voiture, plusieurs villes - Caen, Rouen, Boulogne-sur-Mer, Grenoble, Le Mans, Tours, Reims, Nancy, Metz, Dijon, Lyon et Bordeaux -, comme dans toute l'Ile de France, les transports en commun sont gratuits.
Toutefois en raison du pic de pollution de l'air, le gouvernement français a annoncé la mise en place de restrictions de circulation pour lundi 17 mars en région parisienne : le stationnement gratuit et la circulation alternée, qui prévoit d'alterner la circulation des voitures en fonction de leur numéro de plaque d'immatriculation. Et les transports en commun continueront à être gratuits.
La circulation alternée, en vigueur notamment à Rome, à Pékin ou à Mexico, a été expérimentée pour la première fois à Paris et dans les communes limitrophes, en octobre 1997. Le trafic avait alors diminué de 20% à Paris et les émissions de dioxyde d'azote de 15%, mais la mesure, très impopulaire, n'a jamais été reconduite depuis.
La pollution à Paris peut-elle atteindre celle des villes chinoises ?
Comment faire face à une remontée de la pollution ?
Quelles sont les mesures pérennes pour lutter contre la pollution ?
Mettre les voitures en circulation alternée, est-ce une mesure efficace ? Le résultat de cette mesure pourrai-il être la mise en circulation d'une deuxième voiture, plus vieille et plus polluante ?
Devrait-on mettre aussi les avions en circulation alternée ?
Qui va payer la gratuité des transports en commun pendant le pic de pollution ?
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