Robert Doisneau, photographe reconnu à l’international, apprend à 15 ans le métier de graveur lithographe à l'école Estienne et entre dans la vie active en dessinant des étiquettes pharmaceutiques. C'est chez André Vigneau, dont il devient le jeune opérateur en 1931, qu'il découvre le monde de la création artistique qui l'animera désormais. Quatre années au service publicité des usines Renault soldées par un licenciement pour retards répétés, lui permettent d'accéder au statut convoité de photographe indépendant.
Dans l'euphorie des années d'après-guerre, bien qu'il soit quotidiennement soumis à la commande pour des raisons matérielles, il accumule les images qui feront son succès, circulant obstinément « là où il n'y a rien à voir », privilégiant les moments furtifs, les bonheurs minuscules éclairés par les rayons du soleil sur le bitume des villes.
Quand il meurt en Avril 1994, il laisse derrière lui quelques 450 000 négatifs qui racontent son époque. Il a photographié Paris et sa banlieue sous toutes ses coutures. La ville de Lumière sera le thème de prédilection de l’ensemble de son œuvre.
Ses captures d’instants de vie seront publiés dans de célèbres magazines : Life, Le Point, Vogue... Plusieurs expositions lui sont encore consacrées aujourd’hui à travers le monde et contribuent à la découverte d’un artiste à la vision humaniste. Il recevra le prix Kodak en 1947 et le prix Niepce en 1956. Deux films lui rendent hommage : 'Le Paris de Robert Desneau' de François Porcille en 1973, et 'Bonjour monsieur Doisneau' de Sabine Azéma en 1992.
Le Baiser de l´hôtel de ville
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