A découvrir d'urgence pour l'histoire et le devoir de mémoire :
"Vénus noire", la Vénus dérangeante et bouleversante du franco-tunisien Kechiche.
Chef d'oeuvre absolu, film bouleversant.
Film très dur qui enchaîne pendant deux heures trente des scènes d'humiliation, de dégradation, de méchanceté, de sauvagerie, de bassesse humaine,...
Il s’inspire de l’histoire de la Vénus Hottentote, l’histoire vraie de Sawtche, une jeune femme originaire d’une tribu d’Afrique du Sud et qui au 19ème siècle avait été asservie contre son gré et exhibée tel un animal de foire en Europe en raison de sa « stéatopygie » (une hypertrophie morphologique des fesses et des hanches, et des organes sexuels protubérants).
À sa mort à Paris en 1815, celle-ci est disséquée et devient sujet d’étude, et un moule de son squelette est exposé au Musée de L’Homme jusqu’en 1974. Ce n'est qu'en 2002 que son corps est finalement restitué à l’Afrique du Sud.
Il s’inspire de l’histoire de la Vénus Hottentote, l’histoire vraie de Sawtche, une jeune femme originaire d’une tribu d’Afrique du Sud et qui au 19ème siècle avait été asservie contre son gré et exhibée tel un animal de foire en Europe en raison de sa « stéatopygie » (une hypertrophie morphologique des fesses et des hanches, et des organes sexuels protubérants).
À sa mort à Paris en 1815, celle-ci est disséquée et devient sujet d’étude, et un moule de son squelette est exposé au Musée de L’Homme jusqu’en 1974. Ce n'est qu'en 2002 que son corps est finalement restitué à l’Afrique du Sud.
Synopsis:
Paris, 1817, enceinte de l'Académie Royale de Médecine. « Je n'ai jamais vu de tête humaine plus semblable à celle des singes ». Face au moulage du corps de Saartjie Baartman, l'anatomiste Georges Cuvier est catégorique. Un parterre de distingués collègues applaudit la démonstration. Sept ans plus tôt, Saartjie, quittait l'Afrique du Sud avec son maître, Caezar, et livrait son corps en pâture au public londonien des foires aux monstres. Femme libre et entravée, elle était l'icône des bas-fonds, la « Vénus Hottentote » promise au mirage d'une ascension dorée...
Paris, 1817, enceinte de l'Académie Royale de Médecine. « Je n'ai jamais vu de tête humaine plus semblable à celle des singes ». Face au moulage du corps de Saartjie Baartman, l'anatomiste Georges Cuvier est catégorique. Un parterre de distingués collègues applaudit la démonstration. Sept ans plus tôt, Saartjie, quittait l'Afrique du Sud avec son maître, Caezar, et livrait son corps en pâture au public londonien des foires aux monstres. Femme libre et entravée, elle était l'icône des bas-fonds, la « Vénus Hottentote » promise au mirage d'une ascension dorée...
Bande-annonce :
Venus noire, un film à voir, un film essentiel, impressionnant. Restez pendant le générique !
Pendant le générique de fin on nous montre les images de l'Assemblée nationale française puis de la restitution du corps à l'Afrique du Sud dans les années 90. C'est à la fois intéressant et scandaleux de voir que l'on a attendu aussi longtemps pour rendre sa dignité à cette femme.
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